Chaque année, les tarifs du cheval fiscal évoluent et impactent directement le coût des cartes grises. En 2025, plusieurs régions ont revu leurs tarifs à la hausse, ce qui peut représenter un budget conséquent pour les automobilistes. Mais pourquoi ces différences de prix entre les régions ? Qui profite des recettes issues de cette taxe ? Dans cet article, nous faisons le point sur les variations des prix des chevaux fiscaux en France et les raisons des augmentations observées.
Prix du cheval fiscal en 2025 : les écarts entre les régions
Le prix du cheval fiscal, qui sert de base au calcul du coût d’une carte grise, varie fortement d’une région à l’autre. Voici un aperçu des tarifs pratiqués en 2025 :
- Île-de-France : 51,20 € (+3% par rapport à 2024)
- Auvergne-Rhône-Alpes : 45,00 € (+2%)
- Nouvelle-Aquitaine : 43,50 € (stable)
- Occitanie : 44,00 € (+1,5%)
- Grand Est : 42,00 € (stable)
- Hauts-de-France : 39,80 € (+2,5%)
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : 51,00 € (stable)
- Bourgogne-Franche-Comté : 44,50 € (+2%)
- Bretagne : 41,50 € (stable)
- Centre-Val de Loire : 45,50 € (+1,8%)
- Normandie : 39,00 € (+2%)
- Pays de la Loire : 42,30 € (stable)
- Corse : 27,00 € (exonération partielle maintenue pour certains véhicules)
Les régions où le cheval fiscal augmente le plus
Cette année, l’Île-de-France et les Hauts-de-France enregistrent les plus fortes hausses, avec respectivement +3% et +2,5%. Ces augmentations sont justifiées par l’alignement des recettes fiscales aux besoins d’entretien des infrastructures routières et aux politiques de transition écologique. A contrario, certaines régions, comme la Nouvelle-Aquitaine ou la Bretagne, ont décidé de ne pas toucher à leur fiscalité automobile pour maintenir une attractivité locale.
Qui bénéficie des taxes sur les chevaux fiscaux ?
Les recettes générées par les cartes grises ne vont pas directement à l’État, mais sont reversées aux Conseils Régionaux. Cette manne financière est principalement utilisée pour :
Les recettes générées par les cartes grises permettent notamment d’assurer l’entretien des routes et des infrastructures locales. Une partie de ces fonds est également utilisée pour financer le développement des transports en commun et promouvoir des solutions de mobilité plus durables. Par ailleurs, certaines régions se servent de cette manne financière pour mettre en place des aides destinées à encourager l’achat de véhicules propres, réduisant ainsi l’empreinte écologique du parc automobile.
Les véhicules électriques bénéficient toujours d’une exonération totale ou partielle dans plusieurs régions, un levier incitatif pour favoriser la transition énergétique.
Comment optimiser le coût de sa carte grise ?
Face à ces variations de prix, certaines astuces permettent d’optimiser le coût de son immatriculation :
- Acheter un véhicule propre : certaines régions exonèrent partiellement ou totalement les cartes grises des voitures électriques ou hybrides.
- Anticiper l’immatriculation : en cas d’augmentation prévue, mieux vaut faire sa demande avant que la hausse ne soit appliquée.
- Utiliser les services en ligne : une solution simple et rapide pour éviter les déplacements inutiles et obtenir un tarif transparent. On conseille justement de faire sa carte grise en ligne pour avoir un aperçu clair du prix à régler.
Ce qu’il faut retenir sur le prix des chevaux fiscaux
Le prix des chevaux fiscaux en 2025 varie toujours selon les régions, avec des hausses plus ou moins marquées en fonction des politiques locales. Bien que ces taxes servent au financement des infrastructures et des transports, elles restent un poste de dépense important pour les automobilistes. Avant d’acheter un véhicule ou d’immatriculer un nouveau modèle, il est donc essentiel de bien se renseigner sur les tarifs en vigueur pour éviter les mauvaises surprises.
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