Nouvelle Audi A6 2025 : le grand retour du diesel dans une routière premium

Alors qu’on s’attendait à une succession tout électrique de la part d’Audi, la marque aux anneaux prend tout le monde à contre-pied. Pour cette sixième génération de l’A6, proposée en version berline et break Avant, Audi revient aux fondamentaux en misant sur une unique motorisation diesel. Un choix stratégique rare sur un marché en pleine transition, qui permet à cette nouvelle A6 d’affirmer un positionnement à la fois rationnel, statutaire et hautement premium.

Un pari diesel assumé

Audi France fait un choix clair et assumé : au lancement, une seule motorisation est proposée, le 2.0 TDI de 204 chevaux avec hybridation légère 48V. Ce bloc quatre cylindres, disponible en version traction ou Quattro, vise en priorité les entreprises et les gros rouleurs. Il s’inscrit dans une logique de consommation maîtrisée et de fiscalité avantageuse, dans un contexte où l’électrique pur reste contraignant pour certains usages professionnels.

Dans un paysage où les grandes routières abandonnent progressivement les motorisations thermiques, Audi fait figure d’irréductible. Ce diesel sobre et efficient permet à l’A6 de rester compétitive, tout en offrant une solution pertinente à ceux pour qui l’autonomie et les temps de recharge restent des freins au tout électrique.

Un design dans la tradition des grandes routières

Esthétiquement, cette nouvelle A6 n’entend pas révolutionner les codes. Avec une silhouette épurée, presque conservatrice, la berline tricorps reprend les codes du genre avec un couvercle de coffre classique, souligné par un discret becquet aérodynamique. Le Cx de seulement 0,23 confirme cette volonté de sobriété énergétique.

Longue de 4,99 m, la berline partage son gabarit avec la version break jusqu’au pilier B. Cette dernière, baptisée A6 Avant, se distingue par une ligne de toit fuyante et un hayon incliné traversé par un bandeau lumineux, devenu quasi incontournable dans le paysage automobile moderne.

Deux finitions sont proposées : une version Business Executive sobre et orientée vers les flottes, et une déclinaison S Line plus dynamique, destinée à une clientèle en quête de style et de distinction.

Un habitacle technologique et lumineux

À l’intérieur, l’A6 2025 reprend la planche de bord déjà vue sur l’A6 e-tron. L’ensemble mise sur une présentation raffinée et une technologie de pointe, avec jusqu’à quatre écrans digitaux : le compteur « Virtual Cockpit » de 11,9 pouces, un grand écran central tactile de 14,9 pouces, un écran passager de 10,9 pouces en option, et un affichage tête haute disponible selon les versions.

L’ergonomie reste soignée, même si l’absence totale de commandes physiques pour la climatisation ou certaines fonctions essentielles pourra en dérouter certains. L’habitabilité, elle, bénéficie d’un empattement de 2,93 m, garantissant un espace généreux à l’arrière. Le toit panoramique à cristaux liquides apporte lumière et sensation d’espace supplémentaire.

Seul bémol : le volume de coffre reste en retrait sur la berline (452 litres), tandis que le break Avant propose un espace légèrement supérieur avec 466 litres – des chiffres honorables, mais en léger retrait par rapport à certaines concurrentes.

Des tarifs premium, à la hauteur de l’image Audi

La nouvelle A6 débute à 68 550 € en version Business Executive, tandis que la finition S Line est proposée à partir de 72 450 €. Comptez 2 000 € supplémentaires pour la déclinaison Avant, soit respectivement 70 550 € et 74 450 € selon les finitions. Les premières livraisons du break sont attendues dès la fin du mois de mai, la berline suivant au cours de l’été.

Avec cette A6 2025, Audi propose une réponse originale à la transition énergétique. Là où la majorité des constructeurs accélèrent vers l’électrification, la marque allemande conserve une offre diesel, simple, sobre et adaptée aux réalités du marché.

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