Précurseur de la technologie hybride avec le lancement de la Prius dans les années 1990, Toyota a largement popularisé cette motorisation au sein de ses gammes Toyota et Lexus. Toutefois, le constructeur japonais a tardé à s’engager pleinement dans l’électrification. Avec le bZ4X, Toyota a amorcé son virage électrique, mais l’absence d’un modèle compact et accessible se faisait sentir pour concurrencer efficacement sur ce segment stratégique. C’est dans ce contexte qu’arrive le Toyota Urban Cruiser.
Un rival de taille dans un marché bien occupé
Le Toyota Urban Cruiser s’inscrit dans la catégorie des SUV compacts, où la concurrence est féroce. Il cible des modèles déjà bien établis tels que le Peugeot e-2008, l’Opel Mokka Electric, l’Alfa Romeo Junior, la Fiat 600e, la Renault 4 ou encore le Ford Puma Gen-E. Malgré ce marché déjà saturé, Toyota mise sur un design distinctif et une offre technique diversifiée pour se démarquer.
Un design moderne et affirmé
Le style extérieur de l’Urban Cruiser s’aligne avec le langage esthétique des dernières productions de Toyota, comme la Prius et le C-HR. À l’avant, des optiques en forme de marteau, baptisées « Hammerhead », sont reliées par un bandeau lumineux traversant une calandre élégante. À l’arrière, des feux horizontaux soulignent un hayon vertical, tandis que le SUV repose sur des jantes allant de 18 à 19 pouces.
Avec ses dimensions de 4,28 m de long, 1,80 m de large et 1,64 m de haut, et un empattement de 2,70 m, l’Urban Cruiser dépasse légèrement le Yaris Cross et offre une habitabilité accrue. Ses sièges arrière coulissants permettent d’adapter l’espace aux besoins des passagers ou du chargement.
Un intérieur technologique et spacieux
L’habitacle du Toyota Urban Cruiser reprend les éléments du Suzuki e-Vitara, avec lequel il partage sa base technique. On y trouve une instrumentation numérique de 10,25 pouces associée à un écran tactile de 10,1 pouces.
Côté équipements, Toyota propose une dotation complète : système pré-collision, régulateur de vitesse adaptatif, alerte de franchissement de ligne avec aide au maintien dans la voie, aide au stationnement arrière, caméra à 360 degrés (selon la finition), siège conducteur à réglage électrique et système audio JBL.
Deux options de batteries pour s’adapter à tous les besoins
L’Urban Cruiser propose deux configurations de batteries. La version d’entrée de gamme dispose d’un pack de 49 kWh alimentant un moteur électrique de 144 chevaux, offrant une autonomie estimée à 350 km. Une alternative idéale pour les trajets quotidiens en milieu urbain.
Pour les longs trajets, une batterie de 61 kWh est disponible. Couplée à une version deux roues motrices développant 174 chevaux, cette configuration devrait permettre de dépasser les 400 km d’autonomie, bien que les chiffres officiels restent à confirmer.
Une version 4×4 pour les terrains difficiles
L’Urban Cruiser innove dans le segment des SUV compacts électriques en proposant une version à transmission intégrale. Équipée de deux moteurs électriques — 128 kW à l’avant et 48 kW à l’arrière — cette version 4×4 développe une puissance totale de 184 chevaux et un couple de 300 Nm. Alimentée par la batterie de 61 kWh, elle est conçue pour affronter des terrains variés, notamment en montagne, offrant une alternative séduisante aux SUV hybrides comme le Dacia Duster ou le Jeep Avenger 4xe.
Un lancement attendu en 2025
Polyvalent et adapté à la fois aux déplacements urbains et aux escapades hors des sentiers battus, le Toyota Urban Cruiser sera officiellement présenté au public lors du salon de Bruxelles en janvier 2025. Avec ce modèle, Toyota affirme son ambition de conquérir le marché des SUV électriques compacts.
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