Le succès de l’Audi RS 6 a certainement donné des idées à BMW. Le constructeur bavarois présente une déclinaison break de la BMW M5. La formule est similaire à l’Audi avec une transmission intégrale et un V8 performant à l’avant. En revanche, la BMW est plus maligne, elle évite le malus écologique grâce à une hybridation permettant une grande autonomie électrique. La puissance devient également survoltée. Découverte de la nouvelle BMW M5 Touring avec Autoplanet.
Un break qui mise sur la performance
Bien qu’un break soit généralement choisi pour son espace et sa praticité, des modèles comme l’Audi RS 6, la Mercedes-AMG E 63 S et, désormais, la nouvelle BMW M5 Touring, montrent que la sportivité peut aussi être au rendez-vous.
Dès le premier coup d’œil, la M5 Touring affiche un design agressif. La face avant reprend les éléments de la M5 berline, avec des jantes de 20 et 21 pouces, des ailes élargies, et un diffuseur imposant qui intègre quatre sorties d’échappement. Difficile de ne pas remarquer la particularité de cette M5 face à une Série 5 Touring tant le kit carrosserie dégage une impression de puissance !
Un moteur hybride haute performance
Sous le capot de ce break se cache la même motorisation hybride que celle de la M5 berline. Le véhicule est équipé d’un V8 biturbo de 4,4 litres délivrant 585 chevaux, associé à un moteur électrique de 197 chevaux et 280 Nm de couple, intégré à la transmission automatique ZF à huit rapports. Au total, cette configuration produit 737 chevaux et 1 000 Nm de couple.
Grâce à la transmission intégrale M, la M5 Touring passe de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes, et atteint les 200 km/h en 11,1 secondes. La vitesse maximale est limitée électroniquement à 250 km/h, mais une option permet de relever cette limite à 305 km/h.
Une autonomie électrique avantageuse
La M5 Touring est dotée d’une batterie de 18,6 kWh, conférant au véhicule un poids dépassant les 2,5 tonnes, mais permettant une autonomie en mode électrique pouvant atteindre 67 km. Cette capacité lui permet d’échapper aux pénalités écologiques et fiscales en France, contrairement à certaines de ses concurrentes qui sont soumises à des taxes pouvant atteindre 60 000 € pour être immatriculées.
Un châssis optimisé pour la performance
BMW n’a pas simplement ajouté un moteur puissant à ce break. Fidèle à sa réputation, la marque bavaroise a développé un châssis affiné pour la M5 Touring.
Le modèle est équipé de roues arrière directrices, pouvant pivoter jusqu’à 1,5 degré, et d’une transmission intégrale. La M5 Touring offre trois modes de conduite distincts, dont un mode 2WD pour ceux qui préfèrent la propulsion, et un mode 4WD Sport qui favorise les roues arrière. Ces configurations sont conçues pour préserver les sensations de conduite caractéristiques de BMW. Un différentiel arrière améliore également la maniabilité, notamment en sortie de virage.
La répartition du poids est quasi idéale, avec un équilibre proche de 50/50. Le train arrière repose sur une suspension à cinq bras en aluminium, et le véhicule est équipé d’un amortissement piloté, avec un mode Sport spécifiquement ajusté pour le Nürburgring. Cependant, les freins carbone-céramique ne sont pas de série. À la place, BMW propose des freins à disques de 410 mm à l’avant avec des étriers à six pistons, et un étrier flottant à piston unique à l’arrière.
La BMW M5 Touring sera assemblée à l’usine de Dingolfing en Allemagne, aux côtés de la berline. La production commencera en octobre, et les commandes seront ouvertes dès septembre.
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